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Et si on ouvrait les portes de la classe?
Image par Ryan McGuire de Pixabay
Enseignant au primaire
Je n’ai pas vécu les années où l’Église dominait le monde de l’éducation, mais j’en sais assez pour savoir que plusieurs choses ont changé. Certains changements ont amené de bonnes choses et d’autres sont moins agréables à vivre.
Par exemple, il fut un temps où ce sont les enfants qui devaient répondre de leurs actes lorsque venait la saison des bulletins. Cependant, les réformes ont donné des mots de tête aux parents qui n’arrivent plus à suivre ce que leurs enfants apprennent. Cela a rehaussé la charge des enseignantes qui du coup sont devenues la pièce maîtresse d’un enseignement où c’est normalement l’enfant qui doit développer ses compétences en s’engageant dans son apprentissage. Les années se succèdent et de plus en plus, ce sont elles que l’on pointe du doigt pour les mauvais résultats scolaires.
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Juger les parents
Image par Alexas_Fotos de Pixabay
Fondatrice, conseillère pédagogique en intégration du numérique au primaire et au secondaire
Amélie était une petite boule de bonheur. Elle me donnait des câlins en quittant le cours… au secondaire ! Mais Amélie ne tenait pas en place lorsqu’on l’avait en classe à la 1re période. Impossible pour elle de retenir ses pensées, tout ce qu’il y avait dans sa tête sortait de façon impulsive. Demander si je m’étais fait couper les cheveux en pleine explication d’un travail d’écriture… devant tout le groupe? C’était le genre de choses qu’Amélie faisait couramment. Elle n’était pas capable de rester en place et se fâchait aussi rapidement si elle ne réussissait pas les exercices du premier coup.
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Alex-Anne Flambert, Apprentissage, Communication avec les parents, Covid-19 2020, Enseignant connecté, Espaceprof
Se créer une page Facebook d’enseignant
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Enseignante au secondaire
Note: il est important de connaître la différence entre un profil, une page et un groupe Facebook. Pour en savoir plus.
Comme je le mentionnais dans un précédent article sur mon départ en congé de maternité, j’ai eu des groupes particulièrement chouettes cette année, ce qui a fait en sorte que mon départ a été plus difficile que je ne l’aurais imaginé. En cette période de confinement, alors que je vois mes collègues se créer des pages Facebook professionnelles, j’ai eu envie d’embarquer dans la vague moi aussi, et ce, en plein congé de maternité!
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Alexandra Coutlée, Apprentissage, Communication avec les parents, Covid-19 2020, Enseignant connecté, Espaceprof
Utiliser la technologie pour communiquer
Image par Pexels de Pixabay
Fondatrice, conseillère pédagogique en intégration du numérique au primaire et au secondaire
L’école s’est arrêtée depuis plusieurs semaines déjà. Malgré la fermeture des écoles, les enseignants du Québec ont été invités à communiquer avec leurs élèves. Cela se vit différemment de milieu en milieu. Certains ont reçu une liste d’élèves à contacter par téléphone, d’autres, rien du tout. D’autres encore se sont lancés dans des vidéoconférences, dans la création d’un site web ou dans le montage de capsules vidéo.
Avant de faire un survol avec vous des différents outils technologiques possibles, j’aimerais d’abord vous dire de faire attention à vous respecter et à ne pas vous lancer dans quelque chose parce que vous sentez une pression. Chacun vit la situation différemment. Tout d’abord, il y a notre propre gestion du stress qu’apporte cette situation. Il y a aussi bien des situations familiales différentes. De plus, la situation de vos élèves est elle aussi bien différente d’une famille à l’autre. De plus, chacun est à un niveau différent d’appropriation (et même d’intérêt) pour l’intégration du numérique. Il faudra donc faire preuve de bienveillance et d’adaptation dans vos choix d’outils pour communiquer. Il n’y a pas une meilleure ou une moins bonne façon.
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Opération prise de contact : une réussite!
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Enseignante au secondaire
En raison de la situation actuelle, il nous a été demandé à nous, les enseignants ainsi que plusieurs intervenants (TES, psychologues, psychoéducateurs), de faire une première prise de contact avec nos élèves afin d’assurer le suivi. Si, au départ, je n’étais pas certaine de la forme que prendrait ce premier contact avec mon groupe tuteur (Est-ce que je devrais essayer de les contacter par courriel ou de me créer une page enseignante ou un clavardage de groupe?) et que je n’étais pas très chaude à l’idée de téléphoner chez les gens parce que cela me rendait nerveuse (Vais-je les déranger? Trouveront-ils cela pertinent?), je me suis ravisée et j’y suis allée de cette méthode.
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Le courriel du parent fâché…
Image par ijmaki de Pixabay
Conseillère pédagogique au primaire et au secondaire, fondatrice d’Espaceprof
Ça nous est tous déjà arrivé. La cloche va sonner dans quelques minutes, on prend nos courriels et boum! Un parent fâché nous accuse de ne pas avoir donné d’explications claires ou encore pire, de ne pas aimer son enfant. Si on a pris le courriel en soirée, ça peut même gruger tout notre temps en famille, car ça nous trotte dans la tête…. et nous empêcher de dormir. Je ne connais personnellement aucun enseignant qui a envie qu’un parent pense qu’il n’aime pas un enfant et qui se lève le matin pour aller enseigner et se dire qu’il va mal faire son travail. Nous avons tous le souci d’aider les élèves dans leur réussite et agissons de façon professionnelle. Alors quoi faire quand on reçoit ce genre de courriel?
Note: J’apporte une petite précision ici, par contre. Dans ce billet, j’aborderai des stratégies pour répondre à des courriels de parents fâchés. Je parle de courriels où le ton est accusateur (ex: mon fils me dit que vous n’avez pas expliqué ce travail…), mais n’est pas déplacé ou ne contient pas des insultes. Si cela est le cas, je vous invite à communiquer avec la direction avant de faire quoi que ce soit et d’établir une stratégie ensemble.
Passer à l’appel téléphonique
Premièrement, pour ce type de courriel, il est préférable de réserver un temps et de parler par téléphone au parent. Il peut être difficile de distinguer le ton utilisé par courriel et la situation peut rapidement s’envenimer si le parent perçoit votre réponse comme sarcastique (alors que ce n’était pas le cas). Malgré le manque de temps criant dans votre horaire, prendre le temps de téléphoner au parent vous évitera une série de courriels qui pourraient aggraver la situation et demander une rencontre avec le parent et la direction… ce qui grugerait encore plus de temps.
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Communication avec les parents, Enseignement positif, Espaceprof, Marie-Claude Pilote, Santé mentale
Les parents exigeants ou comment mettre une pression inutile sur le dos de son enfant
Image par Luisella Planeta Leoni de Pixabay
Enseignante au secondaire
Dans mon premier billet, je vous ai mentionné que mon passage du privé au public m’a amenée à enseigner au PEI (Programme d’enseignement international ou intermédiaire, c’est selon). La semaine dernière, j’ai vécu ma première rencontre de parents avec cette nouvelle réalité. Bien humblement, je vous avoue que je l’anticipais un peu. Mes nouveaux collègues me disaient que certains parents étaient intenses et exigeants. Je me rassurais et me disais: « Ce doit être le même genre de parents qu’au privé. »
Le constat
Ce que j’y ai vécu ressemble beaucoup au monde du privé: des parents impliqués, qui ont l’éducation à cœur, qui veulent le mieux pour leur enfant. J’ai aussi rencontré une catégorie « à part »; une catégorie de parents qui ne sont pas satisfaits d’un 84%, qui veulent que leur fille qui a 92% se « force un peu » pour atteindre 95%.