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Alexandra Coutlée, Développement professionnel continu, Enseignant connecté, Espaceprof, Formation, Pédagogie
Du développement professionnel avec TikTok ?
Image par antonbe de Pixabay
Alexandra CoutléeFondatrice et collaboratrice
Conseillère pédagogique au primaire et au secondaire
Je me suis lancée bien tardivement dans cette nouvelle plateforme. Bien sûr, j’avais créé un compte, regardé ce que c’était… Après tout, je suis maman et mes enfants y étaient. Je devais donc m’y intéresser un peu pour pouvoir en discuter avec eux. Mais les défis de danse et les vidéos de chats que j’y ai vus n’ont pas capté mon attention bien plus longtemps et je suis vite retournée à mes autres réseaux sociaux chouchous. Après tout, je trouvais bien des échanges et astuces pédagogiques intéressants sur Twitter et sur mes différents groupes Facebook.
Depuis quelque temps, par contre, je renoue avec cette plateforme. Il faut dire que la pandémie m’a laissé un peu plus de temps… pour perdre mon temps sur mon téléphone. Je suis étonnée d’y voir des vidéos qui m’aident au quotidien dans mon développement professionnel. Bon, j’avoue qu’il y a encore plusieurs vidéos de chats et bien des blagues entre mes vidéos plus « éducatives », disons, mais après tout, il faut bien décrocher aussi de temps à autre.
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Développement professionnel continu, Entraide, Formation, Lysiane Dallaire, Nouveaux enseignants, relation d'aide
Non légalement qualifié?
Image par Wokandapix de Pixabay
Enseignante au primaire
Je suis légalement qualifiée en enseignement du français. J’ai gradué il y a plus de 10 ans. J’ai toujours été détentrice d’un brevet d’enseignement. J’ai eu la chance de choisir ma voie professionnelle très jeune, d’étudier dans le bon domaine, d’avoir eu du travail depuis ma sortie de l’école.
Depuis 5 ans, je travaille avec les nouveaux enseignants d’anglais de mon centre de services, certains ont étudié dans ce domaine, mais la très grande majorité a étudié pour enseigner autre chose et un certain nombre appartient à la catégorie des non légalement qualifiés.
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Développement professionnel continu, Enseignant connecté, Enseignement positif, Formation, Gestion de classe, Goldrick Noel, Nouveaux enseignants
Formation, collaboration et positivisme
Image par Joseph Mucira de Pixabay
J’ai récemment eu une discussion avec une enseignante qui a toujours des classes extraordinaires où les projets qui s’enchaînent sont de plus en plus spectaculaires année après année! Étant un nouvel enseignant en quête d’expérience, je me suis permis de lui demander son secret.
Mon premier constat est qu’elle est allée chercher de l’information. Beaucoup d’informations! Entre autres grâce à un DESS. Souvent, on se tourne vers nos collègues pour trouver des solutions afin de rendre notre tâche moins éprouvante, mais on oublie qu’ailleurs dans le monde il y a des enseignantes qui réussissent dans des milieux plus durement touchés que le nôtre. C’est ce que le DESS lui a permis de réaliser. Quand on pense à l’étranger, on pense immédiatement à la Finlande, mais de grandes surprises nous attendent lorsqu’on s’attarde à ce qui se passe dans les ghettos américains.
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Alexandra Coutlée, Apprentissage, Covid-19 2020, Développement professionnel continu, Enseignant connecté, Espaceprof, Formation
Je suis nul(le) en informatique…
Image par Martine Auvray de Pixabay
Fondatrice, conseillère pédagogique en intégration du numérique au primaire et au secondaire
Je suis allée courir la semaine dernière avec une amie. Nous avons fait un 3,5 km ensemble. À la fin de la course, elle m’a dit : « Franchement, tu aurais pu te forcer et faire un petit 0,5 de plus pour te rendre à 4. Tu es tellement lâche. Tu cours tellement pas vite, regarde la moyenne de vitesse que l’application indique… pathétique. Tu n’y arriveras jamais. Tu n’es juste pas faite pour la course. Tu n’as juste pas de talent pour ça. Laisse tomber… tu es vraiment poche ! »
Vous lui répondriez quoi ? Pas une super amie, n’est-ce pas ? Je me doute que vous vous dites : « Ben bravo, tu es allée ! C’est bon 3,5 km! Moi, j’en fais même pas 1 encore. Moi je te trouve bonne. Ne lâche pas, tu vas finir par y arriver. »
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La distance
Image par StartupStockPhotos de Pixabay
Enseignant au professionnel
Ça fait maintenant quelques jours que j’ai le petit hamster cérébral qui se laisse aller. C’est vrai que l’enseignant confiné que je suis n’est pas tellement habitué d’avoir le cerveau aussi libre en cette période de l’année. Tout comme beaucoup d’entre vous, je vis beaucoup d’incertitude quant à l’année scolaire en cours. Je pense à mes élèves, à leur réussite et comment nous sortirons de cette situation exceptionnelle.
Dans certains pays, et même certaines écoles du Québec, on a entamé un processus d’enseignement à distance. Sincèrement, j’ai beaucoup d’admiration pour les écoles qui ont réussi à entamer un tel cheminement. Cela a certainement dû provoquer une panoplie de changements et engendrer une adaptation incroyable autant pour les enseignants que pour les élèves. Je leur lève mon chapeau. Or, cette réalité de l’éducation à distance peut parfois être perçue comme miraculeuse en ces temps de confinement, mais elle est très loin de l’être.
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Alexandra Coutlée, Covid-19 2020, Décrocher, Développement professionnel continu, Entraide, Espaceprof, Formation, Gestion du temps, Lâcher prise, relation d'aide, Santé mentale, Santé Physique
Vivre et laisser vivre
Image par StockSnap de Pixabay
Fondatrice, conseillère pédagogique en intégration du numérique au primaire et au secondaire
Nous vivons tous ensemble, quelque chose qui sort de l’ordinaire. Il faut donc se tenir les coudes (métaphoriquement, bien sûr). Je me désole de voir comment plusieurs sont durs envers leurs collègues sur les réseaux sociaux. Certains enseignants ont choisi d’envoyer des idées de jeux à faire à la maison, d’autres d’envoyer une vidéo aux élèves pour les rassurer. Certains ont choisi de prendre cette pause comme une pause complète et de déconnecter complètement.
J’ai intitulé ce billet vivre et laisser vivre. Bien sûr, dans le contexte que nous vivons, il faut présentement s’empêcher de vivre notre vie normale pour permettre à d’autres… de vivre. J’ai choisi cette expression plutôt pour nous rappeler d’être bienveillants les uns envers les autres. J’appelle donc au respect et vous propose de laisser chacun vivre ce moment à sa façon, tout en respectant, bien sûr, les demandes du gouvernement.
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Le suivi CLASS
Image par Fernando Aguirre Guzmán de Pixabay
Enseignante au secondaire
Tranche de vie : L’an dernier, je vivais ma toute première année en tant qu’enseignante de français au secondaire. Ma curiosité, ma détermination ainsi que ma capacité à créer des liens avec les élèves ont vite été remarquées. Toutefois, j’étais (et je suis toujours) une enseignante novice et donc moins expérimentée et moins outillée qui a eu à relever un beau défi : le «groupe difficile».
En cours d’année, même si je tenais le coup, bien entourée de mes collègues enseignants et TES exceptionnels, ma directrice m’a suggéré quelque chose qui pouvait apporter une opinion extérieure sur ma pratique : le suivi CLASS.
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Le TECFÉE, un cauchemar collectif
Image par athree23 de Pixabay
Étudiante en enseignement
C’est le test de certification en français pour l’enseignement que nous appelons affectueusement (ou pas) le TECFÉE. C’est le cauchemar de plusieurs élèves au BAC. Pour éclairer les humains qui n’ont pas à subir ce test, je vous explique. Que tu sois en enseignement au préscolaire et en éducation primaire, en enseignement de l’éducation physique, en enseignement de l’éthique et culture religieuse au secondaire ou encore en éducation en anglais langue seconde, tu dois passer ton TECFÉE. Il ne faut pas oublier que tu dois l’avoir réussi avant de pouvoir faire ton 3e stage. Si tu l’échoues, je suis bien désolée, mais tu ne vas pas en stage. Attends et recommence. De l’aide est fournie, comme le CARÉ à l’UQAM, mais pas assez utilisée. Certes, ce n’est pas au même degré que nous utilisons la langue, mais tous les programmes en enseignement ont un double seuil de réussite de 70 % (mis à part anglais langue seconde qui a un seuil à 55 %). Par double seuil, je parle qu’il y a deux volets à cet examen. Une partie sur les codes linguistiques : toutes les notions de la langue française peuvent être abordées, soit la syntaxe, la ponctuation, la morphologie (la morpho-quoi?), les verbes, les accords, les définitions et sans oublier les fameuses expressions. Ensuite, après le questionnaire de 60 questions à choix de réponses, tu dois faire une rédaction. Tu écoutes une entrevue portant sur un sujet relié à l’éducation et tu dois écrire un texte de 350 mots minimum (petit conseil : n’en fais pas plus) en ajoutant un commentaire personnel pertinent (Selon qui? On ne le sait pas). En moins de temps pour le dire, tu payes 70 $ à ta première passation et 80 $ pour la seconde, la troisième, la quatrième et ça peut continuer longtemps comme ça…
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Apprendre comme moyen pour gérer son stress au travail
Image par Evgeni Tcherkasski de Pixabay
Alexandra Coutlée
Conseillère pédagogique au primaire et au secondaire, fondatrice d’Espaceprof
Le métier d’enseignant n’est pas facile et comprend son lot de stress au travail. Il existe plusieurs solutions pour gérer son stress au quotidien. On nous parle par exemple d’aller faire une marche sur notre heure de dîner, de faire jouer de la musique pendant notre pause ou au début des cours pour détendre l’atmosphère. Les discussions avec des collègues peuvent aussi être une source de réconfort et nous aider à gérer notre stress. Par contre, toutes ces solutions sont des solutions à court terme. Elles aident à gérer le stress du moment ou encore à mettre un baume sur le trop-plein de stress que nous vivons ce jour-là.
Pour s’assurer d’être bien à long terme dans notre métier d’enseignant, il faut donc trouver des solutions à plus long terme. Une étude de l’Université de Michigan a testé l’impact de l’apprentissage sur le stress de deux groupes d’employés. Un premier groupe utilisait les méthodes nommées précédemment pour gérer son stress (des respirations, des marches, de la méditation, etc.). Le 2e groupe était activement engagé dans l’apprentissage de quelque chose de nouveau. Le groupe qui a participé à des activités d’apprentissage ressentait moins d’émotions négatives au travail que le groupe qui avait utilisé des stratégies de gestion de stress plus temporaires.
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La formation continue : une avenue à plusieurs voies
Alex-Anne Flambert
Enseignante au secondaire
https://labibliomaniaque.wordpress.com
Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu une soif intarissable d’apprendre. C’est probablement une des raisons pour lesquelles je suis une lectrice aussi inconditionnelle. Je suis avide de connaissances, affamée de nouveauté. Je me considère également comme une personne qui cherche sans cesse à s’améliorer. C’est d’ailleurs pourquoi, dès mon entrée à l’université, j’ai su que mes cours ne seraient pas suffisants pour me satisfaire.
Dans mon parcours universitaire, j’ai fait beaucoup de bénévolat lors de congrès. Je me rappelle avoir découvert l’Association québécoise des professeur.e.s de français (AQPF) grâce à une de ces journées de bénévolat, de même que le congrès De mots et de craie. Autant ai-je adoré me sentir utile et aider au bon déroulement de ces journées enrichissantes que j’ai eu la piqûre pour ces occasions de formation. Cela m’a d’ailleurs donné envie de créer une journée de conférences sur un sujet qui prend une place importante sur mon blogue, la culture. Les circonstances étant ce qu’elles sont, la journée n’a pas eu lieu, mais simplement chercher quels conférenciers auraient été pertinents m’a permis d’en apprendre beaucoup et de découvrir de belles personnalités et ressources. Je me suis formée, autrement!