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Évaluer la participation des élèves?
Image par Gerd Altmann de Pixabay
Goldrick Noel
Enseignant au primaire
Tout d’abord, qu’est-ce que j’entends par participation des élèves?
La participation d’un élève est l’ensemble des actions qu’ils posent pendant les différentes étapes d’une situation d’apprentissage. On y inclut entre autres la qualité de l’écoute, la pertinence des questions posées en classe, la qualité des devoirs faits et l’implication lors des travaux à faire en classe.
J’ai été étonné de voir à quel point plusieurs articles traitent du sujet. Il semblerait que c’est une pratique beaucoup plus utilisée en France et aux États-Unis qu’au Québec. Si on emboitait le pas, quelles seraient les réactions?
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Des bâtons de popsicle équitables
Image par Debbie Miller de Pixabay
Goldrick Noel
Enseignant au primaire
Non, cet article ne traitera pas des bâtons de popsicle équitables au même sens que le café équitable! J’ai utilisé cette expression pour parler d’équité dans la classe.
L’équité dans la classe est ce que nous faisons afin de permettre à tout le monde de vivre des succès. Quand on traite tout le monde de la même manière, on parle d’égalité. L’équité c’est rendre la réussite accessible à tous.
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À la découverte du coenseignement
Image par Here and now, unfortunately, ends my journey on Pixabay de Pixabay
Goldrick Noel
Enseignant au primaire
Avez-vous déjà pensé à ce que ressemblerait votre profession si vous aviez quelqu’un qui vous accompagne en classe pendant vos périodes d’enseignement? Et si cette personne était aussi présente pendant vos périodes de planifications? Mais pourquoi pas une autre enseignante? Tant qu’à faire, pourquoi ne viendrait-elle pas avec toute sa classe?
Toutes ces questions s’appliquent pour décrire ce qu’est le coenseignement, car il y a plusieurs façons de le vivre. Que ce soit avec une autre enseignante, une orthopédagogue, une enseignante-ressource, à temps plein ou à temps partiel, l’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement offert. En bref, de permettre à tous les élèves de profiter des bienfaits de l’apprentissage. Il est vrai que tout ce qui touche la différenciation est souvent la première idée qui vient en tête, mais ce système a encore bien plus à offrir.
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Toi pis le droit d’auteur
Image par Abbie Fyre de Pixabay
Enseignante au primaire et conseillère pédagogique
Dans le milieu de l’enseignement, on va se le dire, ultimement c’est une large proportion d’entre nous qui sommes payés par la même poche, celle des contribuables. Dans cette optique, j’ai toujours encouragé le partage et l’échange de nos ressources. Trois personnes, trois personnes généreuses de mon entourage ont vécu la même chose que moi en quelques semaines. Et comme préambule, j’ai le goût de vous dire que les constats que je fais aujourd’hui ne m’empêcheront jamais de collaborer ou de partager, mais le goût est amer un peu.
Contexte 1:
J’ai une amie qui assiste à un congrès en ligne. On lui présente un outil techno cool pour aller avec un thème qu’elle travaille déjà avec des collègues et des élèves. Elle s’inscrit à la présentation pour réaliser que le projet présenté est le sien à la différence près que la tâche finale du projet est différente (dorénavant techno) et que son nom n’est pas mentionné durant toute la présentation et qu’elle n’en a jamais été informée.
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Alexandra Coutlée, Développement professionnel continu, Enseignant connecté, Espaceprof, Formation, Pédagogie
Du développement professionnel avec TikTok ?
Image par antonbe de Pixabay
Alexandra CoutléeFondatrice et collaboratrice
Conseillère pédagogique au primaire et au secondaire
Je me suis lancée bien tardivement dans cette nouvelle plateforme. Bien sûr, j’avais créé un compte, regardé ce que c’était… Après tout, je suis maman et mes enfants y étaient. Je devais donc m’y intéresser un peu pour pouvoir en discuter avec eux. Mais les défis de danse et les vidéos de chats que j’y ai vus n’ont pas capté mon attention bien plus longtemps et je suis vite retournée à mes autres réseaux sociaux chouchous. Après tout, je trouvais bien des échanges et astuces pédagogiques intéressants sur Twitter et sur mes différents groupes Facebook.
Depuis quelque temps, par contre, je renoue avec cette plateforme. Il faut dire que la pandémie m’a laissé un peu plus de temps… pour perdre mon temps sur mon téléphone. Je suis étonnée d’y voir des vidéos qui m’aident au quotidien dans mon développement professionnel. Bon, j’avoue qu’il y a encore plusieurs vidéos de chats et bien des blagues entre mes vidéos plus « éducatives », disons, mais après tout, il faut bien décrocher aussi de temps à autre.
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La rétroaction vidéo
Image par Hatice EROL de Pixabay
Goldrick Noel
Enseignant au primaire
Avec l’enseignement à distance, plusieurs d’entre nous ont dû prendre les bouchées doubles afin de se mettre à jour sur les outils technologiques qui peuvent nous aider. Plusieurs de ces outils ont survécu à cette aventure en devenant des atouts dans la pratique de notre profession. Celle dont je veux vous parler aujourd’hui est la rétroaction vidéo.
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La pensée critique : un atout pour le monde de demain
Image par James Bong de Pixabay
Goldrick Noel
Enseignant au primaire
Il fut un temps où les gens se disaient plus influencés par les bulletins de nouvelles que par leur entourage. À un point tel que certaines personnes boudaient ces rendez-vous de fin de soirée en disant que ça ne servait qu’à propager de mauvaises nouvelles et que ça gâchait leur humeur. Maintenant que les médias sociaux prennent de plus en plus de place, ce sont de multiples plateformes qui sont pointées du doigt. Les nouvelles sont donc devenues beaucoup plus accessibles, mais elles sont aussi transmises par de plus en plus de personnes qui filtrent l’information en se basant sur leurs valeurs personnelles.
L’école sert aussi à préparer les élèves à ce genre de situation. Quand on se retrouve devant deux informations contradictoires, on finit inévitablement par faire un choix en accordant plus de crédibilité à l’une qu’à l’autre. Devant un choix, la première stratégie qu’un enfant développe est celle de copier ses parents. Plus tard, ce sera de copier ses amis, ses idoles, les influenceurs. Pour pousser les élèves à réfléchir au lieu de copier, l’école cherche à développer des stratégies qui se rapprochent de l’autonomie. Une de ces stratégies est la pensée critique et voici quelques suggestions pour développer celle de vos élèves.
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L’image de marque de votre classe
Image par chenspec de Pixabay
Alexandra CoutléeFondatrice et collaboratrice
Conseillère pédagogique au primaire et au secondaire
Le super Tony Vincent de Learning in Hand, enseignant et blogueur, a partagé, au mois de juin dernier, une idée particulièrement intéressante: créer une marque à l’effigie de votre groupe classe. Je ne parle pas ici de ventes ou de marketing, je vous rassure, mais de prendre les principes gagnants d’une marque, d’une équipe, d’une fierté d’appartenir à un groupe et de les appliquer à la classe. Voici comment il a fonctionné :
Tout d’abord, il a commencé sa première semaine de classe en mode “En construction”. Son objectif avec les élèves: trouver un nom, un logo et un slogan pour sa classe. Les élèves ont donc dû apprendre à se connaître, à échanger et à partager leurs idées. Car bien sûr, la décision finale revient au groupe et doit faire consensus.
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Un jardin pédagogique intérieur à l’école
Image par J Garget de Pixabay
Alexandra CoutléeFondatrice et collaboratrice
Conseillère pédagogique au primaire et au secondaire
Jardiner à l’école, toute l’année, ça vous parle ? Deux enseignantes ont accepté de nous partager leur expérience de jardinage intérieur avec leurs élèves. Toutes les deux ont utilisé les jardins Vireo, un programme de jardin hydroponique qui offre une solution clé en main qui inclut tout le matériel, mais aussi des ressources pédagogiques et du soutien aux écoles qui souhaitent se lancer dans le projet.
Jardinage et philanthropie au secondaire
Odette Plante enseigne les sciences au collège Notre-Dame-de-Lourdes au premier cycle du secondaire. Elle a fait l’expérience du jardin pédagogique intérieur avec ses élèves de 1re et 2e secondaire. Elle offre le cours d’option science et c’était donc un projet qui peut très bien émerger dans le cadre de ses cours avec ses groupes, mais aussi une activité parascolaire offerte aux élèves dans son milieu scolaire. « Je trouve que le jardinage peut donner un sens à la connaissance théorique acquise en classe. De plus, avec le début de la pandémie et les groupes bulles, j’ai eu l’idée d’offrir une activité de jardinage aux élèves, car j’ai pu constater de plus en plus de stress et d’anxiété au sein des groupes sur le terrain. Donc, j’ai utilisé le jardin dans mes cours et aussi en activité parascolaire », nous explique Mme Plante.
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L’expérience JA Québec
Image par Mudassar Iqbal de Pixabay
Alexandra CoutléeFondatrice et collaboratrice
Conseillère pédagogique au primaire et au secondaire
JA Québec (anciennement Jeunes Entreprises du Québec) s’est implanté au Québec en 1962, mais existe depuis 1919 aux États-Unis. Organisme à but non lucratif, sa mission est d’offrir gratuitement des formations aux jeunes de 10 à 18 ans sur la préparation au travail, l’entrepreneuriat et la littératie financière. L’objectif est de préparer les jeunes à prendre de bonnes décisions financières, à démarrer une entreprise, à mettre au point un plan de carrière et à exprimer leur esprit d’innovation. Neuf programmes scolaires, visant les élèves de la 4e année primaire jusqu’à la fin du secondaire, et un programme en parascolaire (Entreprise Étudiante), visant les 15 à 18 ans, sont disponibles gratuitement aux écoles.