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L’école comme refuge: ces élèves en détresse psychologique
Image par Ulrike Mai de Pixabay
Enseignante au secondaire
Depuis l’éclosion du coronavirus au Québec et l’arrêt des cours, je ne peux m’empêcher de penser à ces élèves en détresse. Ces élèves pour qui l’école est un refuge. Un refuge contre la solitude, l’ennui, les pensées négatives envahissantes, la violence, l’anxiété.
C’est que dans les réseaux sociaux, on s’intéresse surtout à l’aspect académique. Aux notions qui ne seront pas enseignées. Aux savoirs qui seront oubliés. Aux compétences qui ne seront pas complètement développées. Mais quand est-il du reste?
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La distance
Image par StartupStockPhotos de Pixabay
Enseignant au professionnel
Ça fait maintenant quelques jours que j’ai le petit hamster cérébral qui se laisse aller. C’est vrai que l’enseignant confiné que je suis n’est pas tellement habitué d’avoir le cerveau aussi libre en cette période de l’année. Tout comme beaucoup d’entre vous, je vis beaucoup d’incertitude quant à l’année scolaire en cours. Je pense à mes élèves, à leur réussite et comment nous sortirons de cette situation exceptionnelle.
Dans certains pays, et même certaines écoles du Québec, on a entamé un processus d’enseignement à distance. Sincèrement, j’ai beaucoup d’admiration pour les écoles qui ont réussi à entamer un tel cheminement. Cela a certainement dû provoquer une panoplie de changements et engendrer une adaptation incroyable autant pour les enseignants que pour les élèves. Je leur lève mon chapeau. Or, cette réalité de l’éducation à distance peut parfois être perçue comme miraculeuse en ces temps de confinement, mais elle est très loin de l’être.
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L’ennui
Image par PublicDomainPictures de Pixabay
Le monde entier est en quarantaine. Le monde s’ennuie. Partout, on voit apparaître des solutions à cette horrible sensation. Des horaires réglés à la minute près pour venir en aide aux parents, des propositions de séries, des visites virtuelles de musées, des suggestions pédagogiques pour ne pas que la perte se fasse ressentir auprès de nos jeunes. Lorsque j’étais petite, je m’ennuyais souvent. Je me rappelle de moments où j’allais voir ma mère en lui disant que je ne savais pas quoi faire. Elle me proposait des solutions. Elle me disait que lorsque je vivais cet ennui, je pouvais y pallier en étant créative. Faire du dessin, écouter de la musique, lire… Plusieurs études prouvent actuellement que l’ennui est le moteur de la créativité. J’irais même plus loin. À force de faire en sorte que le monde ne ressente jamais cet affreuse sensation, on en fait des êtres dépendants et passifs.
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Vaincre l’isolement
Image par StockSnap de Pixabay
Enseignante au secondaire
D’aussi loin que je me souvienne (et selon les souvenirs de ma mère), j’ai toujours adoré l’école, tellement que maintenant, j’y travaille!
À cinq ans, j’étais fin prête à être une grande fille et partir faire le plein de nouvelles connaissances! Si bien que le matin de la rentrée, ma mère a été un peu déstabilisée lorsque toute confiante et heureuse, je lui ai dit au revoir.
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40 suggestions en 40 mots ou moins pour une quarantaine tout en lecture!
Image par Eli Digital Creative de Pixabay
Avec le congé forcé qu’a entrainé la fermeture des écoles, je vous suggère de profiter de votre temps libre pour faire une – ou plusieurs! – découverte littéraire. Voici donc 40 suggestions en tous genres pour vous donner envie de courir chez votre libraire… en ligne!
Au 5e, MP Boisvert
Un roman d’amour différent. Une histoire de polyamour, d’amour qui va au-delà des sexes écrite avec une plume jeune, un langage très oral.
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Alexandra Coutlée, Covid-19 2020, Décrocher, Développement professionnel continu, Entraide, Espaceprof, Formation, Gestion du temps, Lâcher prise, relation d'aide, Santé mentale, Santé Physique
Vivre et laisser vivre
Image par StockSnap de Pixabay
Fondatrice, conseillère pédagogique en intégration du numérique au primaire et au secondaire
Nous vivons tous ensemble, quelque chose qui sort de l’ordinaire. Il faut donc se tenir les coudes (métaphoriquement, bien sûr). Je me désole de voir comment plusieurs sont durs envers leurs collègues sur les réseaux sociaux. Certains enseignants ont choisi d’envoyer des idées de jeux à faire à la maison, d’autres d’envoyer une vidéo aux élèves pour les rassurer. Certains ont choisi de prendre cette pause comme une pause complète et de déconnecter complètement.
J’ai intitulé ce billet vivre et laisser vivre. Bien sûr, dans le contexte que nous vivons, il faut présentement s’empêcher de vivre notre vie normale pour permettre à d’autres… de vivre. J’ai choisi cette expression plutôt pour nous rappeler d’être bienveillants les uns envers les autres. J’appelle donc au respect et vous propose de laisser chacun vivre ce moment à sa façon, tout en respectant, bien sûr, les demandes du gouvernement.